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Bonjour à tous,

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Je ne remettrais certainement pas ce blog à jour. En effet, je l'ai transféré à une nouvelle adresse afin de vous faire profiter également d'albums photos.

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Julie

mardi 17 juillet 2007

Samedi 14 juillet : Les Français débarquent à Puebla.

(Si j'ai le temps un jour, il faudrait que je vous fasse un petit récit historique sur l'histoire du 5 de Mayo : bataille qui opposaient les Poblanos (habitants de Puebla) aux Français. Les Français ont été vaincu. Depuis, chaque ville du Mexique a une rue qui s'appelle Calle 5 de Mayo). Je ferai aussi des pauses photos dès que possible pour vous détendre car cette journée est super longue à raconter, alors asseyez-vous et prenez le temps !



Nous voilà levés vers 7h je crois. On ne pensait pas voir Violaine se lever étant donné qu’elle s’était couchée tard, mais elle a été courageuse !

Bref, on est parti vers 8h15, un peu plus tard que prévu. On a fini par arriver à la centrale de car vers 9h. Quel bordel pour acheter un billet ! Il était à la base à 104 pesos, mais on a négocié le tarif étudiant à moitié prix : 52 pesos pour 2-3h de trajet, autant dire quasiment rien. On en a profité pour prendre un billet ouvert pour le retour au même tarif.

On est enfin monté dans le car. C’était assez confortable, avec télés, et toilettes (heureusement d’ailleurs). Bref, la sortie de México a été assez pénible, le samedi matin il y a pas mal de bouchons dans le sud de la ville, et autant dire que les routes sont pourries ! Je ne me suis pas sentie bien à un moment et c’est là que les toilettes m’ont été utiles ! (oui oui, je vous fais suivre mes aventures au fil des heures… c’est ça ou rien !).

On est arrivé tant bien que mal à Puebla vers 12h30, après avoir affronté les bouchons, le froid de l’air conditionné etc.

En arrivant à la gare routière, on avait décidé de prendre un taxi pour rejoindre le centre de Puebla. On devait regarder les zones qui correspondaient à un tarif. Mais la carte était tellement mal faite qu’on est directement allé demander. 43 pesos pour rejoindre la ville. Ok. On est tombé sur un taxi muet je pense, son langage à lui c’était le klaxon ! Et il conduisait aussi super mal… Il nous a posé devant notre hôtel, hôtel Cathedral, l’hôtel le moins cher de la ville (250 pesos la chambre de 4 personnes).

Bon, de l’extérieur ça va. On rentre dans un petit patio qui sert de garage la nuit. La réception est un bureau posé dans le patio. Xavier se présente à la réceptionniste qu’il avait eu au téléphone. Elle nous montre notre chambre au premier étage. En montant, on arrive sur une sorte de balcon qui donne sur le patio. C’était sympa avec des fleurs, jolie vue !

Puis on rentre dans la chambre, c’est une chambre de 5 personnes. D’ici l’hôtel paraît… différent. J’avais l’impression de rentrer dans le dortoir d’une école catholique du siècle précédent. Ca m’a fait une impression trop bizarre ! Bref, ne pas rester sur sa première impression Julie !

Ensuite, elle nous a montré les sanitaires. C’était des sanitaires communs. Pour les femmes, une seule pièce avec deux douches fermées par un rideau, et un WC (je sais que c’est au pluriel normalement, mais comment dire qu’il n’y en avait qu’un ?). Bref, le tout pas très propre et une odeur fort désagréable…

(ça paraît propre en photo, mais ça ne l'étais pas!)

Bon, on s’est dit que c’était juste une nuit, que ça nous ferait économiser, que ça ne pouvait pas être si terrible que ça. On est donc resté. On a payé la chambre, posé nos affaires puis on a décidé d’aller manger un bout. Sur le chemin, on a mangé les sandwichs qu’on s’était préparé. Sauf que Violaine tenait à s’installer pour manger car elle n’avait rien pris ! En passant devant une « comida corrida », on a décidé de s’arrêter.

Faudrait peut-être que je vous explique ce qu’est une « comida corrida », non ? Vous devez penser que je parle que de nourriture, nourriture, nourriture ? Moi j’ai l’impression de passer mon temps à manger en fait. Bref, la « comida corrida », c’est le concept d’un petit restaurant type snack en France, où on peut s’asseoir. Alors soit c’est un menu unique, soit il y a une carte (comme c’était le cas à Puebla). Là où on mange le midi à Ednica, c’est menu unique : soupe, viande et accompagnement (riz et haricots), dessert et ce qu’ils appellent l’eau, c'est-à-dire un jus de fruits maison, soit melon, pastèque, manque, tamarin… Ca se fait beaucoup ici au Mexique les comidas corridas.

Donc, retour à Puebla, on rentre dans ce resto, la carte paraissait assez variée. En entrée, c’était soit « consomé de pollo o carnero » (soupe de poulet ou de « viande »). Connaissant le poulet d’ici, on a tous pris à la viande. Drrrriiiiinnnnnggggg première mauvaise idée ! Ils nous ont apporté un bouillon rouge avec de la viande. Déjà, rien qu’à l’odeur, c’était pas très alléchant (rien que d’y penser arghhh !). Ca sentait euh, la viande pas fraîche, les abats au choix. Et puis, tout le monde nous regardait, nous pauvres touristes que nous étions avec nos têtes de français !

Mais alors le pire, c’est quand j’ai tenté de goûter la viande. En fait, j’ai pêché une espèce de bout d’os à moelle ou je ne sais quoi. Je suis pas allée plus loin. Ca a suffit pour me dégoûter. Vous devez rigoler, mais je vous jure que l’odeur et la vue de ce truc, c’était immonde ! Xavier a fini, je ne sais pas comment, Violaine et Caro ont goûté, je ne sais pas comment non plus !!

Ils ont commencé à débarrasser la table, mais ils ont du penser que je n’avais pas fini et ils m’ont laissé mon assiette, trop gentils, merci de l’attention !

Bref, je voulais aller aux toilettes. On m’avait déjà prévenu qu’à Puebla, il ne fallait pas mettre le papier dans les toilettes au risque de les boucher. Il y a une poubelle prévue à cet effet à côté. (Les toilettes au Mexique, y’a vraiment un roman à écrire là-dessus). Bref, je sors des toilettes, je me lave les mains et je me sentais vraiment observée. En effet, le serveur était en train de me regarder, je ne sais pas pourquoi. Je m’avance vers le papier pour me sécher les mains et là, il me dit « No, del otro lado señorita » (« non, de l’autre côté mademoiselle »). Ok pas de soucis, je m’avance vers le sèche-mains « automatique manuel ». Je m’explique : j’approche mes mains du sèche-mains et là, le serveur s’approche de moi, il chope deux fils coupés et les relient tous les deux. Voilà que le sèche-main automatique manuel se met à fonctionner : « il suffira d’un fil-euh, un matin-in-in-in… ». J’avais l’air bien maline moi, à me sécher les mains avec les bras du gars au-dessus de moi… En fait, ça devait être un resto-atelier de mécanique. Ce qui expliquerait les odeurs ! Y’en a qui ont vraiment les fils qui se touchent !

Bref, après l’épisode toilettes terminé, je reviens à table les mains encore mouillées, ils avaient amené le plat suivant : « coditos al atún » (pâtes au thon) pour Violaine et moi, et « arroz rojo » (riz rouge) pour Xavier et Caro. Je commence à manger. Après leur avoir raconté l’épisode des toilettes, je dis que le riz paraît bien sec. Et là ils me disent :
« - Y’a rien d’autre de bizarre ?
- euh si, les pâtes sont froides.
- Ah oui, c’est ce qu’on attendait. »

Je sais pas, ça devait être le mot d’ordre du resto, des trucs bizarres.

Bon, on a mangé ça, puis on devait choisir le plat suivant. Il y avait un peu plus de choix là. Filet de poisson avec une sauce mayo pour Caro, Carne asada avec patates à la crème pour Violaine, Pollo salsa mole pour Xavier, et tacos al pastor pour moi. Les tacos al pastor, c’est une galette de maïs avec de la viande rouge, de la salade, de l’oignon et de la coriandre. Normalement, ce n’est pas piquant car ils mettent la sauce à part. Sauf que là, ils la mettaient directement dessus… Heureusement, Violaine a vu une assiette avec la sauce dessus, elle a intercepté le serveur et lui a demandé sans la sauce, j’ai encore failli rien manger.

Bon, ça va, c’était pas mauvais. J’avais 4 tacos. J’ai pu en manger que 2 car c’était super lourd et super gras. De plus, je sentais que mon estomac commençait à me jouer un mauvais tour. J’ai préféré laisser de côté ce merveilleux repas. Que pena !

Et enfin, pour finir, le clou du repas, le dessert. Ils nous ont amené un truc rose. De loin, ça ressemblait à du tarama, et de près à un flan avec du colorant rose fluo. En fait, c’était de la gélatine (dessert dont les mexicains sont très friands…). J’ai goûté, histoire de pas mourir idiote (le problème en goûtant n’importe quoi, c’est que c’est ta vie que tu risques…). Passons. C’était pâteux, assez mauvais dirons-nous. Je veux bien faire des efforts pour m’intégrer à la vie locale, mais y’a des trucs, je peux pas !!! Ah et j’ai oublié l’eau au tamarin, qui était « délicieuse » comparé au reste.

Le pire, c’est pour en revenir au resto-atelier, sur le comptoir, un gars était en train de faire de la mécanique, de réparer je ne sais quoi avec ses mains crades. Rien que d’y penser, ça fait rêver n’est-ce pas ?

Et ce fabuleux repas pour la modique somme de 33 pesos ! Ah ben j’ai bien mangé dis donc ! Je suis prête pour une bonne journée de visite !

En sortant du resto, on est arrivé devant la Cathédrale de Puebla, proche du Zócalo (place centrale de Puebla). La place est entourée par des galeries avec des restos ou des bars. Sur la place, il y avait des animations, on a vu Bioman, Mickey et Minnie, trop la chance ! Puis on a fait le tour de la place, c’est vraiment joli. On se serait cru au bord de la mer, mais il manquait… la mer. Bon, c’est pas grave, on avait déjà le soleil, chose que j’ai oublié depuis mon arrivée à México.

(El Zocalo de Puebla)

On voulait aller visiter la Bibliothèque Palafoxiana avant qu’elle ne ferme. On s’est promené un peu jusqu’à la bibliothèque. Sur le guide du routard, ils disent que c’est « l’une des plus prestigieuses bibliothèques d’Amérique Latine. Tout simplement superbe. Une bonne partie des livres anciens a été héritée des collèges des Jésuites quand cet ordre a été expulsé du Mexique. Au total, près de 41 600 volumes, dont quelques incunables. La deuxième salle (qu’on ne peut pas visiter) est consacrée aux livres censurés ou expurgés par l’Eglise ». C’est vrai que c’est assez impressionnant, elle est très belle. On ne peut pas prendre de photos dedans, mais comme Caro a acheté une carte postale, je vais essayer de faire une photo de la carte, voir si ça rend quelque chose. Il y a même des Fables de la Fontaine écrits en vieux françois !

Puis, on a fait quelques photos dans le patio, il y a des salles autour mais dont la visite est payante aussi. Puis, on est sorti. On est allé chercher des infos au secrétariat du tourisme. Là, on a vu que la Cathédrale ouvrait à 16h15. On s’est promené un peu dans les rues piétonnes. C’est marrant, les magasins sont regroupés au même endroit. Dans la rue de l’hôtel, il n’y a que des opticiens, dans d’autres il n’y a que des magasins de chaussures… On est rentré dans une galerie marchande. On a acheté quelques cartes postales. Le problème maintenant, c’est pas tant de les écrire, c’est de les envoyer… Il faut aller à la Poste aux heures d’ouverture (c'est-à-dire quand on travaille) pour chercher les timbres et les poster. Ensuite, les poster c’est une histoire, mais pour qu’elles arrivent, c’est une autre histoire. Violaine en a envoyé qui ne sont jamais arrivées. Ou alors, elles mettent un mois. Donc à voir, en attendant vous avez des nouvelles en direct live, et des photos prises sur le vif ! Que demander de mieux ??

Cette galerie marchande était super sympa, y’avait plein de bijoux, des trucs vraiment pas chers ! Bon, perso j’ai rien acheté mais Caro s’est acheté des boucles d’oreilles à seulement 35 pesos. Pas cher mon fils, pas cher !

Puis en attendant 16h que la Cathédrale daigne ouvrir ses portes, on s’est posé à une terrasse de café (typiquement européen). J’ai commandé un smoothie mango-coco. Pourquoi pas, c’était aussi assez particulier. Comme tout ce que les autres avaient pris aussi. Je crois que je n’aurais jamais mangé de la nourriture mexicaine aussi bonne qu’en France… enfin j’exagère (juste un peu).

(La Cathédrale)

Puis on est retourné à nos visites en touristes que nous sommes. La Cathédrale est superbe. Ca faisait très catholicisme européen contrairement aux autres églises d’ici.

Puis on s’est baladé dans les rues, on a fait plein de photos, des rues avec plein de maisons de couleur, des églises de partout à tous les coins de rues, des patios de partout aussi.

Je crois que c’est impossible d’imaginer l’ambiance sans y être. Même sur les photos, il manque les odeurs de tacos ou de carnitas, il manque les bruits des gens ou des voitures. Le deuxième sport national au Mexique est le klaxon ! Ah et paraît-il que le klaxon est en général dirigé vers les « muchachas », c'est-à-dire les filles, c'est-à-dire nous (dixit Xavier). Sympa…

On est rentré dans un patio super sympa, juste à côté d’une boutique artisanale de poterie ou céramique. Le patio était vraiment splendide, des couleurs jaunes ocres, une fontaine et un banc en mosaïques, des escaliers, des fleurs. On a commencé à prendre des photos, on a bien rigolé. On n’était pas très discrets. Au bout de 15 minutes environ, une femme est sortie en trombe en nous disant qu’on n’avait pas le droit de prendre de photos, que c’était une propriété privée etc. On s’est excusé poliment. Effectivement, en sortant, on a vu un panneau par terre qui indiquait que c’était une propriété privée etc. Elle est sortie derrière nous et a mis une chaîne. Bon ben, elle nous a laissé le temps de prendre des photos au moins !

(Photos dans le patio)

Ensuite, on a vu une petite église à la façade rose, très jolie. L’intérieur était beaucoup plus sobre que la Cathédrale.

Puis en marchant, on s’est retrouvé dans un quartier un peu moins bien fréquenté. On a pu danser grâce à un DJ phénoménal qui passait de la vieille techno, du kitch genre « bailando bailando amigos adios, adios el silencio loco… ».

Puis sur le chemin du retour, on s’est arrêté dans une boutique, qui en fait donnait sur un patio qui donnait sur d’autres boutiques. On y a passé des heures !

Ensuite, on a décidé de rentrer un moment à l’hôtel pour « se reposer » avant de ressortir manger.

On a mis 3h à se décider pour savoir où on allait manger. Enfin, on a décidé en regardant le guide. Sur le terrain, c’est encore autre chose. On a fini par se décider pour un resto italien. Pues, Vamonos !

On arrive devant le resto. Arf, les prix sont un peu chers. On se tâte, puis on décide d’aller voir ailleurs avant. Pareil, un autre resto que le guide conseillait. Prix un peu chers aussi. Puis bon, finalement on s’est dit qu’on pouvait bien se faire plaisir pour compenser le fabuleux repas du midi. On est allé au resto italien, chez Vittorio’s. Petit clin d’œil pour toi Papa, ils se targuent d’avoir la plus grande collection de couteaux de Puebla je crois. En fait, ils ont aussi une collection de cuillères, de boîtes d’allumettes et je ne sais quoi d’autres.

On est monté à l’étage, le cadre est sympa. On a commandé à boire, una Agua de Horchata pour moi (eau avec de l’amande, de la cannelle) et une Michelada pour les autres (bière blonde servie avec du citron vert au fond et du sel sur les bords du verre). On a commandé un guacamole en entrée, et une pizza pour Violaine et Xavier. Pour Caro et moi, des raviolini au pesto et à la tomate (pas très mexicain tout ça, on a donné pour la journée !). Heureusement qu’on avait demandé le guacamole sans chile, car on n’aurait pas pu le manger. Là, il était déjà super fort, mais super bon !

Les raviolini étaient très bonnes. Puis est arrivée une chanteuse, Aurora. Blonde à forte poitrine (j’ai une photo pour les mecs, si vous voulez). Elle a commencé par nous saluer, nous souhaiter bon appétit, et bienvenue aux étrangers, c'est-à-dire nous.

Bon, elle avait une belle voix, chantait bien. Mais vu qu’on était juste à côté, c’était un peu insupportable, de quoi casser une discussion. J’ai fini la soirée avec un mal de tête affreux. J’avais « hâte » de rentrer à l’hôtel… Mais non, on a opté pour la promenade digestive. Xavier a tenté de nous perdre dans des ruelles sombres sans succès. Faut faire attention car il y a des trous dans le sol, en fait là où il devrait y avoir des plaques d’égouts, il n’y a rien. Trop bien ! Et pas dangereux du tout !

On s’est arrêté à un moment devant une église et là, on a bien rigolé car à un moment, une mamie un peu décalée passe devant nous en nous demandant si c’est tout droit pour aller à Londres. Et Violaine de répondre « Ah si ? ». Ce fou rire !

Bref, je vais abréger. On a fini par rentrer à l’hôtel. L’expédition pour aller faire notre toilette ! Puis enfin, on se couche. Le lit qui grince, les ressorts du matelas, que du bonheur tout ça. Encore ça va, je n’ai pas trop mal dormi. Je n’en dirais pas tant de Xavier qui avait la crève et n’a pas arrêté de se moucher et de tousser. Mais le pire nous attendait le lendemain… la douche !

La suite, au prochain épisode !

1 commentaire:

Krolyn a dit…

Ah la la.. Puebla fut notre plus tumultueuse expédition, hein Julie! Les hauts comme les bas -plus bas que hauts il faut l'avouer- ont rythmé notre week-end! Heureusement que les fous rires ont été nombreux durant les deux jours... :p

Une grosse pensée à toi ma belle.. ainsi qu'à Vio qui est en vacances au bord de la mer (la vénarde!) et au Javier (qui est parti dans le nord!!)
>>> LES EXTRANOOOO MUCHOOO !!!